Le jour où j’ai déniché des mains d’or
Je m’arrête dans un petit village isolé du perche. J’ai quitté la voie verte monotone, pour retrouver les éternels champs de blé, de tournesol et de maïs. Les montées et descentes s’enchaînent sans interruption. Je m’assois à la terrasse d’un petit café, en écoutant le patron me raconter l’histoire des 3 pompes à essence anciennes voisines. « La propriétaire est décédée il y a 5 ans, mais la mairie devrait les enlever prochainement. » Devant mon café encore brûlant, un bruit me fait sursauter. Il provient d’une tapette à mouche, violemment projetée contre la vitre par la patronne du bar. Mon voisin de table me sourit en me disant « Ça surprend la première fois ».